Première Guerre Mondiale

1914/1918

Caporal Alphonse SCHALCKENS

         

162ème Régiment d'Infanterie de VERDUN

Photo transmise par le petit fils de DESCAMPS Louis figurant sur cette photo

28ème Compagnie à CAMBRAI


Ce site est dédié à la mémoire d'un de mes bisaïeux maternels, Alphonse SCHALCKENS, tué à l'ennemi en 1916 à SAILLY SAILLISEL lors de la bataille de la Somme (80).

Je ne l'ai bien sur pas connu, mais je me suis attaché à lui. Ma grand-mère maternelle m'avait remis, lorsque j'étais enfant, des médailles militaires, un cadre, divers documents jaunis.

Au fil du temps, j'ai découvert combien tout ce qui m'avait été donné revêtait une importance : ils m'ont conduit à la recherche généalogique.

A la fin des années 1990, une tante m'a remis un carnet de route que mon pépé avait renseigné lorsqu'il était combattant.

Pendant Plus d'un an (1914/1915), jour après jour, il a écrit son journal.

Les renseignements sont courts mais ils sont fort émouvants.

***

Inhumé dans l'un des quatre carrés militaires de la nécropole nationale de RANCOURT (80), il n'avait malheureusement pas une tombe au dessus de laquelle aurait pu figurer son nom : il était resté anonyme... Mais plus de 80 ans après, j’ai fait graver un ex-voto dans la chapelle avec le concours du Souvenir Français.

 INTERNET me permet modestement de rendre ici

un hommage à ce héros parmi les héros

 

 Centenaire de la Grande Guerre, retrouvez le Caporal sur sa page Facebook

Jour après jour, 100 ans après, retrouvez ce qu'écrivait mon pépé

 

 

Sommaire

 Compteur débutant le 12/03/2005

 

Gravure : 80 ans après

Sa Médaille de VERDUN

EXTRAITS DE SON CARNET ITINERAIRE

Diaporama de son itinéraire

PHOTOS

LA NECROPOLE DE RANCOURT

 HISTORIQUE DU 162ème RI

PARCOURS DU 162ème RI 

LE VOCABULAIRE DU POILU
LA VOIX DU NORD parle de ce site (11/2000) LE JOURNAL DE SAONE ET LOIRE parle de ce site (11/2002)  LE COURRIER PICARD parle de ce site (11/03)

SITE DU SOUVENIR FRANCAIS

 

LIENS

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SA GENEALOGIE ASCENDANTE

Mémoires de René EVRARD

 

 

Octobre 2005 : d'autres mémoires s'ajoutent à celles de mon pépé
 

Daniel EVRARD m'a transmis les mémoires de son grand-père, ancien combattant du 162ème RI

qui était à SAILLY SAILLISEL et RANCOURT fin octobre 1916

Extrait des mémoires de ce soldat

 

 

Les recherches sur internet m'indiquent que mon aïeul a peut-être été incorporé

au 362ème Régiment d'Infanterie formé le 03 août 1914 à CAMBRAI avec les réservistes

de la région de Lille et de Cambrai. Les régiments de réserve se rattachaient aux régiments d'active dont ils reprenaient

la numérotation ajoutée de 200 : le 362ème était donc bien le régiment de réserve du 162ème.

Historique du 362ème RI * Parcours du 362ème RI

Le parcours détaillé dans son carnet ne semble pas être celui du lien ci-dessus (?)

 

EXTRAITS DE SON CARNET DE TRANCHEES

     

Cliquer sur les miniatures pour une image agrandie. Images également insérées entre les extraits.

Note : volontairement, certaines fautes d'orthographe n'ont pas été corrigées.

Mon arrière-grand-père était tisserand, marié et père de 3 enfants. Il vivait à Lille (59). Il est mort le 1er novembre 1916 : ce jour là, sa fille Elisa (ma grand-mère maternelle) fêtait ses 9 ans. Lui, en avait 34.

Il n'a probablement pas eu connaissance de la naissance de sa dernière fille, Angelina, née en 1915. Il semble en effet que mon arrière grand-mère n'a jamais reçu les lettres adressées. En effet, Alphonse, dans son carnet, désespérait d'avoir une réponse. Il n'écrit pas le prénom de son 3ème enfant lors de ses derniers voeux, le 1er Janvier 1916.


Information du 15/10/2014 : Auguste (dont il est question parfois) serait son jeune frère Augustin né un peu plus de 11 mois après Alphonse.


Sa fiche matricule indique qu'il a été fait prisonnier le 10 novembre 1914 alors qu'Alphonse écrit le rencontrer pour la dernière fois le 18 novembre 1914.


Le 19 novembre 1914, il écrit qu'Auguste est malade ou blessé.


Ce n'est que le 28 septembre 1915, qu'Alphonse écrit apprendre qu'Auguste est prisonnier.


Ce dernier est rentré dans sa famille le 10 décembre 1918. Il était marié et avait 1 enfant lors de son recensement.


Une aimable internaute ayant des membres de la famille SCHALCKENS dans son arbre a effectué des recherches complémentaires à l'état civil.

Alphonse avait 3 frères en comptant Augustin, ainsi qu'une soeur :

 


Alphonse et Augustin

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EXTRAITS DU CARNET DE TRANCHEES DU CAPORAL SCHALCKENS

Mardi 25 août 1914 : Alerte à 8h - tir aéroplane, départ sans manger à 1 1/2 - arrivée à ROUEN à 3h du matin - faim et soif à volonté

Mercredi 26 août 1914 : Départ à 5h - arrivé à BERNAY à 8 1/2 - couché ferme - bien reçu : poulet, pâté, fromages, café, cidre, liqueurs

Vendredi 4 septembre 1914: Départ de BERNAY à 9h40, arrêt campagne - déraillement - embrassé 2 enfants comme Lisa Alphonse - passé nuit sans dormir - train arrêt 1h tous les 10 minutes

Samedi 5 septembre 1914 : Continuation même que la veille - prise sac - on a fait à peine 12 ki de la journée - nous sommes arrêté 5h en plein champ - 2 nuits sans dormir

Dimanche 6 septembre 1914 : Départ à 5h1/2 - à 9h on a fait 10 ki et comme cela jusqu'à lundi matin - nous sommes passés à ALENCON et arrivé à LE MANS à 9'25 - le lundi perdu couteau

Lundi braderie (de Lille) 7 septembre 1914 : 8h mais depuis le départ du MANS nous filons à grande vitesse - arrivé à SAUMUR à 8h sans manger pour dîner - 4 sardines pour la journée

Mardi 8 septembre 1914 : Retrouvé couteau - 4h arrivé à TOURS - 9h nous avons roulé toute la journée - il a pleut à verse, on été mouillés dans les wagons - nous avons été 115 heures en chemin de fer

Mercredi 9 septembre 1914 : Arrivé à AUBUSSON à 5h du matin - j'ai vu Auguste pour la 1ère fois depuis le départ de CAMBRAI - visite d'AUBUSSON - joli pays

Samedi 19 septembre 1914 : Pluie - repos - après midi 8k - on désigne 100 hommes pour partir au premier signal - je parts avec Auguste

Jeudi 24 septembre 1914 : Départ d'AUBUSSON à 11h et arrivé à ORLEANS à 2h du matin et à ETAMPES à 6h - pas dormi de la nuit qui est froide

Vendredi 25 septembre 1914 : Nous arrivons près de PARIS à 9h - à PARIS à 10h - nous en partons à 4h du soir mais nous n'avons put sortir

Samedi 26 septembre 1914 : A minuit à TROYES - nous arrivons à OIRY MAREUIL à 9h à 35 ki du champ de bataille - nous entendons le canon - départ à 2h à pied jusqu'à LOUVOIS à 18 k de REIMS à 8h

Dimanche 27 septembre 1914 : Réveil à 4h - départ à 6h - nous arrivons à RILLY LA MONTAGNE à 11h - on voit le bombardement de REIMS - on part à 2h 1/2 - on marche sous le tir de l'artillerie pour arriver à VERZENAY à 8h du soir - très bien couché

Lundi 28 septembre 1914 : Réveil à 6h - départ à 2h puis on fait la pause dans un champ jusqu'à la nuit. On arrive à MAILLY à 10h - on se couche à 11h 1/2 - on de dort pas de la froidure.

Mardi 29 septembre 1914 : Réveil à 5h - on est en régiment avec l'active prêt à partir au feu - on ne fait rien de la journée - mais à 6h du soir on part pour SILLERY - pl. p a t. et enf (pleuré, pensé à toi et aux enfants)

Mercredi 30 septembre 1914 : 1.30 - on a passé la nuit dans la rue et on a eu très froid, puis on est parti au feu - on a pas arrêté de tirer sur nous- il y a eu beaucoup de blessé - Has ( ?) - on revient le soir - on couche sur la terre - froid

Jeudi 1er octobre 1914 : On est gelé - ce matin j'ai vu auguste - on a pas encore bougé de notre trou et on tire toujours - on passe la journée où l'on est et on fait le manger à 2k, mais il est froid quand il arrive.

Vendredi 2 octobre 1914 : Toujours à la même place - on tire sur nous toute la nuit - on reste là touts la journée mais le soir on part pour les tranchées où on passe la nuit à terre - beaucoup de morts.

Jeudi 8 octobre 1914 : Envoyé lettre - on croit qu'on va partir à REIMS pour défendre car on va attaquer la ville - beau cha (beaucoup chagrin ?) pour les enfants - à 10h du soir on part pour CORMONTREUIL

Vendredi 9 octobre 1914 : On arrive à 1h du matin - assez bien couché - réveil 6h - à 7h du soir on part pour les tranchées en passant par REIMS - on arrive à 10h.

Samedi 10 octobre 1914 : On n'a pas dormi à cause du froid - en ce moment je suis de garde et il pleut ce qui nous réchauffe pas - c'est triste - pense beaucoup à toi et aux enfants. 

Dimanche 11 octobre 1914 : En sentinelle toute la nuit - très froid - en ce moment on fait des tranchées - on est très fatigués - le soir on recommence et il gèle - impossible de dormir.

Lundi 12 octobre 1914 : On est gelé et ce matin on touche des capotes de laine - on dit qu'à midi il y attaque générale et de loin j'embrasse bien fort Elisa et Alphonse - pas lieu, à 8h remplacés.

Dimanche 1er novembre 1914 : Elisa à 7 ans aujourd'hui - à 11h service en arme pour porter les couronnes au cimetière.

Mardi 18 novembre 1914 : Réveil à 6h - messe pour les soldats - départ à 8h sur la route, j'ai vu Auguste qui est comme moi sans nouvelles - je n'ai pas beaucoup le temps de lui parler car on est en marche jusqu'à la nuit où l'on rejoint l'active.

Jeudi 19 novembre 1914 : Pas dormi du froid - tristes nouvelles : Auguste malade ou blessé - Emile disparu - il neige toute la journée - le soir on va dans les tranchées - pas dormi - on est gelé .

Vendredi 20 novembre 1914 : Ce matin, un peu de soleil, ça fait du bien - le soir, on va en 3ème ligne - dans les gourbis on ne dort pas tellement qui fait froid.

Samedi 21 novembre 1914 : Le matin à 8h on part chercher les bleus - on reste avec eux jusqu'à 7h puis on part ensemble pour les tranchées 2ème ligne - sentinelle et faire les tranchées toute la nuit - l'eau est gelé dans les bidons.

Dimanche 22 novembre 1914 : J'ai dormi de 8h jusqu'à midi - je suis réveillé par le duel d'artillerie - le froid continue - le soir à 6h on part pour les tranchées qui ne sont pas couvertes, aussi on ne dort pas.

Lundi 23 novembre 1914 : Ce matin, impossible de dormir - le temps est couvert de neige et le vent est très froid - le soir à 7h on part pour les gourbis où malgré le froid on dort un peu quand même.

Jeudi 3 décembre 1914 : A peine réveillé, l'artillerie tire sur nous - j'ai encore une fois la dyarée - le soir, on part en 1ère ligne.

Dimanche 6 décembre 1914 : Dans les tranchées, on a de l'eau jusqu'au dessus des chevilles - ce matin, il gèle un peu - j'espère que ca continuera car si on a froid, on est pas mouillé. Je pense beaucoup au enfants pour la ST NICOLAS.

Lundi 7 décembre 1914 : Quelle nuit, pas arrêté de pleuvoir - aussi on est mouillé jusqu'à la peau - ce matin grande joie, j'ai enfin reçu une lettre parti du 12 septembre - il pleut toute la nuit, on de l'eau jusqu'à mi-jambes.

Mardi 8 décembre 1914 : La pluie a cessé - mais pas moyen de se sécher - partout c'est plein d'eau - j'ai les pieds blancs comme du lait. A 11h du soir, on est relevé - on arrive au cantonnement à 1h.

Mardi 22 décembre 1914 : On est relevé ce matin - à 2h on va en 2ème ligne - il gèle et les gourbis sont pleins d'eau - ce matin il a neigé et on a très froid.

Mercredi 23 décembre 1914 : On a bien dormi, on a même eu chaud et pourtant il neige mais on est tellement fatigué que l'on dort quand même.

Jeudi 24 décembre 1914 : Cette nuit on a pas trop bien dormi - il faut te dire aussi qu'il fait très froid. Voilà 2 nuits en suivant que je rêve que ton père est revenu. Je suis caporal.

Vendredi 25 décembre 1914 Noël : On a été relevé hier soir à 9h - on arrive à YPRES à 11h - on dort dans une école - matin un obus est tombé dans la cour : tous les carreaux cassés - il gèle à pierre fendre - triste réveillon.

Mardi 29 décembre 1914 : Triste nuit - pluie sans arrêt - gourbis écroulés - pense toujours à toi et aux enfants - cigare.

Mercredi 30 : Départ à minuit - arrêt auprès d'YPRES - à 4h départ - à 7h on arrive à POPERINGUE - à 10h on loge un peu plus loin dans une grange - il fait très froid.

Jeudi 31 décembre 1914 - Saint Sylvestre : Départ à 4h - on arrive à ZUIPENE près de CASSEL à 2h - très fatigué - on va dormir dans une grange mais sait-on la fin de la guerre - enfin courage et espérance.

Vendredi 1er janvier 1915 : Louise, Elisa, Alphonse, papa, maman, bonne année, bonne santé.

Réveil à 2h pour faire le réveillon : champagne, vin, orange, pomme, noix, cigare, jambon et dire que tu as peut-être faim - repos toute la journée - à 7h couché.

Dimanche 30 mai 1915 : Départ à 5H pour les tranchées. Repos à l'HARAZEE jusqu'à 7H du soir. Départ pour la 1ère ligne pour 4 jours. Ici, c'est plus terrible qu'en Belgique.

Lundi 31 mai 1915 : Pas dormi et aujourd'hui très fatigué. Lt bléssé.

Mardi 1er juin 1915 : Dormi 2H, c'est très triste, dans la journée on reçoit des bombes.

Mercredi 2 juin 1915 : Alerte à minuit, pétarade 1/2 H, dormi 4H, à 9H du soir : bombe, grenade, fusée, pétard, fusil mitrailleuse, canon, je n'avais pas encore entendu un potin pareil, ce n'est pas croyable.

Jeudi 3 juin 1915 : Pas dormi, à midi pétard, bombe, à 9H relevé, arrivé à FLORENT à 1H.

Mardi 29 juin 1915 : 8ème anniversaire de notre mariage.

Mercredi 30 juin 1915 : Duel d'artillerie et attaque toute la nuit, on part à 7H 1/2 pour BAGATELLE où nous passons la nuit.

Vendredi 2 juillet 1915 : Blessé au pied à 4H envoyé à STE MENEHOULD, beaucoup de mal.

Samedi 3 juillet 1915 juillet 1915 : Départ du train à 2H, à ST DIZIER à 5H, à 8H arrivé à CORBIGNY.

Dimanche 4 juillet 1915 : A midi, puis conduit à l'hôpital.

Mardi 6 juillet 1915 : Rayons X, éclats d'obus, 25 à 30 petits morceaux.

Mercredi 7 juillet 1915 : Opération, beaucoup pleurer et souffert.

Jusqu'au dimanche 11 juillet 1915, pansement et plâtre.

Dimanche 5 décembre 1915 : Bon ST Nicolas pour les enfants,.

Vendredi 17 décembre 1915 : Aujourd'hui, c'est ton anniversaire.

Lundi 25 décembre 1915, Noël : Reçu portrait d'Auguste.

Samedi 1er janvier 1916 :

Louise, Elisa, Alphonse, Papa et Maman et mes sœurs, Auguste, bonne année, bonne santé, courage et espoir.

 

Fin des extraits.

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 Son parcours en France et en Belgique décrit dans ce carnet

Précision : SCHALCKENS Alphonse a été évacué 2 fois pour raisons médicales : il a été admis une première fois à l'hôpital pour des diarrhées répétées, la seconde fois pour une blessure due à un éclat d'obus. Par deux fois il est retourné au front.

Le 16 avril 1915, il est fait état d'un séjour chez une famille GARRIGON à MEUDON : si vous aviez des informations sur cette famille dont ne je n'ai pas trouvé traces sur internet merci de me les transmettre.

 


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Mon arrière grand père a reçu les décorations suivantes

 (certainement à titre posthume)

    

En novembre 2004, la Médaille de VERDUN lui est décernée : voir sommaire

Vues de la Nécropole de RANCOURT

Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau
Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère ;
Et comme ferait une mère
La voix entière d’un peuple les berce en leur tombeau
Gloire à notre France éternelle !
Gloire à ceux qui sont morts pour elle !

 

Victor HUGO

Ci-dessus, une vieille carte postale

Rancourt


Ce village, comme tous ceux des environs, fut entièrement détruit pendant la Grande Guerre.

Il fut repris en partie par les troupes alliées le 25 septembre 1916. Les troupes se heurtèrent ensuite au bois de Saint Pierre Vaast, repris par les Britanniques en mars 1917, lors du repli allemand sur la ligne Hindenburg, plus au nord.

Rancourt a aujourd’hui le triste privilège de regrouper sur son territoire trois cimetières militaires : français, britannique et allemand. C’est aussi le haut lieu du souvenir de la participation française à la bataille de la Somme.

La nécropole allemande, parmi les plus importantes, compte 11422 sépultures (tombes individuelles ou ossuaires pour les corps non identifiés).

La nécropole française s’étend sur 28 hectares, entre Bouchavesnes et Rancourt, et compte 8566 sépultures. La chapelle qui jouxte la nécropole française fut le fait non pas d’une décision officielle, mais d’une initiative privée. Elle fut édifiée en 1920 par un comité commémoratif, à la mémoire du lieutenant Jean du Bos et de ses camarades tués au combat le 25 septembre 1916. C’est le Souvenir français qui, depuis 1937, se chargea de la gestion du bâtiment et l’animation du mémorial.

Mémorial du Souvenir Français : Situé au bord de la N17, ce mémorial était, à l'origine, un monument destiné à rendre hommage, à l'initiative de sa famille d'origine picarde, au jeune lieutenant du Bos, tué le 25 septembre 1916.

Petit à petit, il a été décidé d'associer à sa mémoire tous ses camarades tombés au combat, puis tous les soldats Français morts au cours de la Grande Guerre dans le secteur.

Cette chapelle fut alors inaugurée le 22 octobre 1923 par l'épouse du Maréchal Foch.

A l'intérieur, de nombreuses plaques murales apportées par les familles à la mémoire de proches morts dans la Somme.

Depuis 1937, ce mémorial a été pris en charge par le Souvenir français.

Il est un des rares monuments à rendre hommage aux combattants français de la Bataille de la Somme.
 

 

Carrés militaires dans l'un des quels est inhumé mon arrière-grand-père

DOCUMENTS D'EPOQUE DE LA ZONE

 

Réparer un oubli de 83 ans !

Une idée avait germé à la fin du siècle dernier : pourquoi ne pas faire apposer une plaque pour commémorer le souvenir du Caporal Schalckens.

En juin 1999, j'ai pris contact avec le Secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants à PARIS pour demander une aide aussi petite soit-elle, matérielle ou financière.

J'ai été informé que la Chapelle de la Nécropole de RANCOURT appartenait à l'Association Nationale "LE SOUVENIR FRANCAIS" et qu'il fallait m'adresser à cette association. Sollicitée, celle-ci a émis un avis favorable à ma requête : le siège national à PARIS a déclaré prendre à sa charge les frais de gravure et a transmis un dossier à sa délégation départementale à AMIENS.

Celle-ci a également été favorable. Il m'a été proposé de faire graver un EX-VOTO sur les tables de la chapelle.

J'ai bien évidemment donné mon accord, ravi de cette réalisation.

Le 27 juillet 2000, j'ai reçu une lettre de la délégation d'AMIENS.

La gravure avait été réalisée,

le Caporal Alphonse Schalckens n'est plus anonyme ...

(ci-dessous, à droite, avant dernier nom sous la commune de ST PIERRE WAAST)

"Schalckens Alphonse (médaille militaire, croix de guerre) 162ème RI 1.11.1916"

(il n'y avait plus de place sous la commune de SAILLY SAILLISEL)

J'ai malheureusement commis une erreur lors de la transmission du patronyme qui s'écrit bien SCHALCKENS.

Cette erreur a parfois aussi été relevée sur d'autres fiches matricules ou actes d'état-civil.

Un très grand MERCI à l'Association le Souvenir Français

et plus particulièrement à sa délégation générale de la SOMME.

Adresse du siège national : 9 rue Clichy - 75009 PARIS

Adresse de la délégation générale de la SOMME : 41 rue Voiture - 80000 AMIENS (03.22.89.51.39)

(association nationale reconnue d'utilité publique)

SITE DU SOUVENIR FRANCAIS

 

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Cette photo utilisée à tort au début de mes recherches est très certainement celle d'Auguste

MONUMENT AUX MORTS DE LILLE

AUX LILLOIS

SOLDATS - CIVILS

LA CITE A ELEVE CE MONUMENT AFIN

DE RAPPELER AUX COURS DES SIECLES

L'HEROISME ET LES SOUFFRANCES DE

SES ENFANTS MORTS POUR LA PAIX

1914-1918 1939-1945

 

(Voir le lien : LE NORD EN GUERRE ci dessous)

 

QUELQUES LIENS ...

 

Ma bannière :

 code : cliquez ici

 

Première guerre mondiale





Ne les laissons pas dans l'oubli


Récits, journal du front, courriers de Georges Hippolyte



162ème RI : principaux engagements et combats

Mémorial GENWEB

www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr

Site officiel pour consulter les fiches des combattants morts pour la France

http://www.sepulturesdeguerre.sga.defense.gouv.fr/

Site officiel pour retrouver la sépulture d'un combattant

Un site véritablement EPOUSTOUFLANT : des photographies en relief de cette guerre (anaglyphes) : se munir d'une paire de lunette spéciale avec filtres rouge et bleu.

Parcours de Régiments en 14-18

(descriptions détaillées des grandes batailles,

1500 photos,carnets, recueil des lieux-dits, etc ...)

Le site de Jean-Luc DRON : une mine d'or à consulter, notamment les historiques de régiments dont certains en ligne..

Parcours de Guerre des Régiments Français

Parcours du 162ème RI depuis ce site :

de août 1914 à dec 1916
de dec 1916 à nov 1918
 

SANTERRE 14-18 Préserver la mémoire de la grande guerre dans le SANTERRE

LES ENTREES des REGIMENTS FRANCAIS vers1914
à TRAVERS les CARTES POSTALES

www.1914-18.org

(téléchargement d'historiques de régiments entre autres)

Pages 14-18

Un site dédié à tous ceux qui s'intéressent à l'épopée des soldats de la Grande Guerre

Site est dédié à la mémoire de Joseph Conte-Dulong

La grande guerre de Maximim ARMANET

ASSOCIATION DE RECHERCHES HISTORIQUES ET ARCHEOLOGIQUES MILITAIRES
Ce site vous propose un éventail des travaux effectués par cette association (Loi 1901)sur la mémoire des batailles et combats dans la vallée de la LYS durant la 1ère et 2ème guerre mondiale

Le site verdun-meuse.fr a pour vocation de présenter l’ensemble des initiatives mémorielles liées à la Grande Guerre, à Verdun, en Meuse, en France et dans le reste du monde. Il est coordonné par la Mission Histoire du Conseil Général de la Meuse.

Histoire des Régiments HAVRAIS : 329 RI, 129 RI et 24 RIT

Musée des Invalides, Musée de l'Armée à PARIS

Le Nord en guerre (nombreuses informations)

Correspondance de la grande guerre : cartes postales - collection privée

Site dédié à la Mémoire des soldats "Morts pour la France" de l'intercommunalité du Val de Nièvre, des arrondissement d'Abbeville et d'Amiens

LES FRANCAIS A VERDUN

Vous découvrirez notamment sur ce site une très riche rubrique consacrée à l 'uniforme.

Passionné d'histoire militaire depuis de très longues années, je ne peux pas m'empêcher, lorsque je suis de sortie, de prendre en photo tout ce qui touche de près ou de loin à ma passion.

Le journal du Poilu Henri Bury, 1914

276ème RI

Le 57ème Régiment d'Infanterie en 1914




Sur les traces de Raymond Labarbe, soldat puis caporal grenadier au 57ème R.I. durant la Grande Guerre

Carnet de tranchées du Caporal CHAULIN du 104ème Régiment d'Infanterie






Tout a débuté par une recherche généalogique pour combler les « blancs » d'une histoire familiale. Ensuite, il y a eu la découverte d'un ancêtre qui appartenait à ce régiment. Son nom, Camille Foignant, est inscrit sur le monument aux morts de la ville d’Épinal à côté de celui de son frère Marcel. Le premier des grands-oncles du webmaster, Camille soldat au 149e R.I., a été tué en novembre 1914 sur le front belge. Le second, Marcel qui servait dans le 407e R.I., est décédé en mai 1918 à l’hôpital d’évacuation n° 18 à Couvrelles dans l’Aisne.

Seconde guerre mondiale

6 juin 1944

JUIN 1944 UN VENT DE LIBERTE

A presque 80 ans et originaire du Cambrésis dans le Nord, Raoul BRACQ (grand père de la conceptrice du site) raconte sa vie de soldat, brigadier de la D.C.A. mobilisé dans la zone de la Haute-Marne.

Autres, divers, partenariat

 

Un autre site personnel :

Vous avez créé un site comme le mien, envoyez moi l'adresse, j'ajouterai un lien.

Toute suggestion sera la bienvenue - Merci pour votre visite.

sommaire

 

  Pour me contacter :

 

 

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Mis à jour le 11/11/2022

FIN

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